EUREKA VISIONS

De l'émotion, pas d'illusions

 

Numéro 73/ Sommaire

Les survivants!!!
La Vie est Bella

Message personnel à tous ceux nés avant le 3ème millénaire. Les autres ne
pourront pas comprendre !


L'enfance des années 50, 60, voire 70


En regardant en arrière, c'est dur de croire qu'on ait réussi à survivre si longtemps !!!


Lorsque nous étions enfants, nous nous promenions en voiture sans ceinture
de sécurité ou d'airbags pour nous protéger.

Nos chambres étaient peintes de couleurs vibrantes au plomb et nos maisons
étaient isolées à l'amiante.

réunion de famille ! une pause chez les mineurs du Pas de Calais


- Il n'y avait pas de couvercle de sécurité sur les bouteilles de médicaments
et de produits toxiques ni de serrures sécuritaires sur les armoires.

Et lorsque nous partions faire un tour de vélo, on le faisait sans casque!

On allait seul en ville chercher le pain, le lait dans un broc en aluminium
à peine fermé.

On buvait même de l'eau directement des tuyaux d'arrosage. Quelle horreur!

On se faisait des petites voitures (caisse à savon) avec des vieux patins à
roulettes et des planches en bois pleines d'échardes et on se laissait
aller dans les descentes, sur le trottoir bordant la Nationale, pour
s'apercevoir trop tard qu'on avait oublié de mettre des freins.

Après être rentrés dans les buissons ou les clôtures à quelques reprises,
on solutionnait le problème.

On quittait seul la maison tôt le matin pour aller à pied à l'école et on
revenait souvent au moment où les lampadaires de la rue s'allumaient.
Imaginez donc, pas de téléphones portables, personne ne pouvait nous
joindre de la journée.

On mangeait des gâteaux secs, du pain et du beurre et nous n'étions pas
obèses....il faut dire que nous jouions presque toujours à l'extérieur.

On buvait souvent à quatre ou cinq dans la même bouteille et il n'y a
jamais eu de décès à cause de çà.

On jouait à des jeux dangereux et souvent, on se faisait mal. On grimpait
dans les arbres, on enjambait les murs des voisins. Parfois, il y avait des
chutes, avec des coupures et des os cassés, mais personne n'était blâmé.

Dans le village de pêcheurs dans le Nord, on se caillait souvent, en short dans nos dunes, nous rêvions de découvrir l’horizon, allongés sur le sable parmi les oyas, sous le chant des alouettes, nous contemplions le ciel bleu …

Nous taquinions les vaches du fermier qui nous tirait dessus avec des cartouches de sel, quelle époque rustique, saine et joyeuse. Dans le village pas de terrain de foot, mais à côté du cimetierre, dans une pâture pleine de trous, on jouait quand même.
Nous étions amoureux de nager, aussi, gars et filles en vélo, "des clous de 15 kgs ", le jeudi on faisait 40 km pour aller à la piscine de Calais, vent de face à l’aller.

Dur, dur l’amour de l’eau, fatigués mais heureux. On a des mollets supers blindés et appris le courage.

Dès juin jusqu’à fin septembre,on nageait dans l’AA, l’eau à 19°, une attention aux chalutiers qui passaient et les marins qui nous disputaient gentiment. C’était la vie simple et joyeuse, tout simplement. On était soi mais on respectait l’autre. On allait au patronage pendant les vacances, on se mesurait pour que chacun apporte son intelligence au service ( pour le bien) de tous.

Le curé de notre adolescence ( une composition de Don Camillo et du Curé d’Ars) il connaissait ses ouailles." Ave nous" il en a vu de toutes les couleurs de l’arc en ciel, mais ce n’était que du bonheur. A seize ans, tous les samedis soir il nous réunissait pour discuter de la vie on est même aller au Parc des Princes en 1966 parmi 50 .000 jeunes de France, écouter john Williams lors du Congrès de la JOC . Nous grandissions . . . avec " she love you " des beatles.


laver le pont ! Un bisou, ma biche !


C'était l'apprentissage de la vie.

Parfois, on se battait entre nous, on avait des bleus, mais on apprenait à
passer par-dessus.
On n'avait pas de Nintendo 64, de Playstation 2 ou de X Box, sans compter
les jeux vidéo ou même les 99 canaux de la télévision, etc. etc...

Mais nous avions des amis et si nous voulions les voir, tout ce qu'on avait
à faire, c'était de sortir et se rendre chez eux, sonner et entrer pour
pouvoir leur parler. Imaginez ça, sans même demander la permission à nos
parents !


Comment faisait-on tout ça, sans gardiens, dans ce monde cruel ?

On inventait des jeux, avec des bâtons et des balles de tennis, on mangeait
toutes sortes de choses, mais contrairement à ce qu'on nous disait,
rarement quelqu'un perdait un oeil ou était infecté d'un virus.

Certains écoliers n'étaient pas aussi futés que les autres. Parfois, ils
manquaient leur année et devaient redoubler. Les classes et les examens
n'étaient pas encore ajustés pour compenser ces différences,qu'elle qu'en
soit la raison.
Georges était né !


Nos actions étaient les nôtres. Nous en supportions personnellement les
conséquences. Personne pour nous cacher. L'idée de se faire protéger par
nos parents si nous commettions une infraction était impensable.
D'ailleurs, nos parents étaient du côté de l'autorité, c'est t'y pas
effrayant?

Mais cette génération a produit les meilleurs preneurs de risque,
solutionneurs et inventeurs. Les dernières 50 années ont été une explosion
d'innovations et d'idées nouvelles.

On avait la liberté, la responsabilité de nos succès, ainsi que celle de
nos défaites.

Le plus important, c'est qu'on a appris à vivre avec tout çà.

- Chacun de nous a essayé de transmettre ces valeurs aux enfants avec nos personnalités et sensibilités.

Avec l’expérience dans le rétro je me rappelle toujours cette épitaphe de J.F.K qui s’adressant au peuple américain il disait " Vous demandez toujours ce que l’ Amérique fait pour vous et je vous demande que faites- vous, Vous pour l’Amérique ? " et une devise de Marc Aurèle que j’ai fait mienne" Je m’éveille pour faire ma tâche d’homme " , tout simplement.

ifoksacontinu


Félicitations, car tu es de ceux là.



S.T.P. pour ne pas oublier, transfère ces quelques lignes à quelqu'un( copier- coller ou un lien)qui comme nous, a eu la chance de grandir

avant que les avocats et le gouvernement se mettent à réglementer nos vies...

pour notre bien parait -il??? Agissons pour préserver notre planète bleue. Il est toujours temps.


- Ce document est "une facture morale établie en 2001. " Mandatez - là auprès de vos amis (es), vous éviterez ainsi des intérêts moratoires" qui porteront atteinte à votre budget et à votre liberté de penser... tout simplement JS, vendredi, 03-Mar-2006