En regardant
en arrière, c'est dur de croire qu'on ait réussi à survivre
si longtemps !!!
Lorsque nous étions enfants, nous nous promenions en voiture sans
ceinture
de sécurité ou d'airbags pour nous protéger.
Nos chambres étaient peintes de couleurs vibrantes au plomb et
nos maisons
étaient isolées à l'amiante.
réunion de famille ! une pause chez les mineurs du Pas de Calais
- Il n'y avait pas de couvercle de sécurité sur les bouteilles
de médicaments
et de produits toxiques ni de serrures sécuritaires sur les armoires.
Et lorsque nous partions faire un tour de vélo, on le faisait
sans casque!
On allait seul en ville chercher le pain, le lait dans un broc en aluminium
à
peine fermé.
On buvait même de l'eau directement des tuyaux d'arrosage. Quelle
horreur!
On se faisait des petites voitures (caisse à savon) avec des vieux
patins à
roulettes et des planches en bois pleines d'échardes et on se
laissait
aller dans les descentes, sur le trottoir bordant la Nationale, pour
s'apercevoir trop tard qu'on avait oublié de mettre des freins.
Après être rentrés dans les buissons ou les clôtures à quelques
reprises,
on solutionnait le problème.
On quittait seul la maison tôt le matin pour aller à pied à l'école
et on
revenait souvent au moment où les lampadaires de la rue s'allumaient.
Imaginez donc, pas de téléphones portables, personne ne
pouvait nous
joindre de la journée.
On mangeait des gâteaux secs, du pain et du beurre et nous n'étions
pas
obèses....il faut dire que nous jouions presque toujours à l'extérieur.
On buvait souvent à quatre ou cinq dans la même bouteille
et il n'y a
jamais eu de décès à cause de çà.
On jouait à des jeux dangereux et souvent, on se faisait mal.
On grimpait
dans les arbres, on enjambait les murs des voisins. Parfois, il y avait
des
chutes, avec des coupures et des os cassés, mais personne n'était
blâmé.
Dans le
village de pêcheurs dans le Nord, on se caillait souvent, en short dans
nos dunes, nous rêvions de découvrir l’horizon, allongés
sur le sable parmi les oyas, sous le chant des alouettes, nous contemplions le ciel bleu …
Nous
taquinions les vaches du fermier qui nous tirait dessus avec des
cartouches de sel, quelle époque rustique, saine et joyeuse.
Dans le village pas de terrain de foot, mais à côté du cimetierre,
dans une pâture
pleine de trous, on jouait quand même.
Nous étions amoureux de nager, aussi, gars et filles en vélo, "des
clous de 15 kgs ", le jeudi on faisait 40 km pour aller à la
piscine de Calais, vent de face à l’aller.
Dur, dur
l’amour
de l’eau, fatigués mais heureux. On a des mollets supers
blindés et appris le courage.
Dès juin jusqu’à fin septembre,on nageait dans l’AA, l’eau à 19°,
une attention aux chalutiers qui passaient et les marins qui nous disputaient
gentiment. C’était la vie simple et joyeuse, tout simplement. On était
soi mais on respectait l’autre. On allait au patronage pendant les vacances,
on se mesurait pour que chacun apporte son intelligence au service ( pour le
bien) de tous.
Le curé de notre adolescence
(
une composition de Don Camillo et du Curé d’Ars)
il connaissait ses ouailles." Ave nous" il en a vu de toutes les couleurs de l’arc
en ciel, mais ce n’était que du bonheur. A seize ans, tous les
samedis soir il nous réunissait pour discuter de la vie on est même
aller au Parc des Princes en 1966 parmi 50 .000 jeunes de France, écouter
john Williams lors du Congrès de la JOC . Nous grandissions . . .
avec " she
love you " des beatles.
laver le pont !  Un bisou, ma biche !
C'était l'apprentissage de la vie.
Parfois, on se battait entre nous, on avait des bleus, mais on apprenait à
passer par-dessus.
On n'avait pas de Nintendo 64, de Playstation 2 ou de X Box, sans compter
les jeux vidéo ou même les 99 canaux de la télévision,
etc. etc...
Mais nous avions des amis et si nous voulions les voir, tout ce qu'on
avait
à
faire, c'était de sortir et se rendre chez eux, sonner et entrer
pour
pouvoir leur parler. Imaginez ça, sans même demander la
permission à nos
parents !
Comment faisait-on tout ça, sans gardiens, dans ce monde cruel
?
On inventait des jeux, avec des bâtons et des balles de tennis,
on mangeait
toutes sortes de choses, mais contrairement à ce qu'on nous
disait,
rarement quelqu'un perdait un oeil ou était infecté d'un virus.
Certains écoliers
n'étaient pas aussi futés que les autres. Parfois, ils
manquaient leur année et devaient redoubler. Les classes et les
examens
n'étaient pas encore ajustés pour compenser ces différences,qu'elle
qu'en
soit la raison.
Georges était né ! 
Nos actions étaient les nôtres. Nous en supportions personnellement
les
conséquences. Personne pour nous cacher. L'idée de se faire protéger
par
nos parents si nous commettions une infraction était impensable.
D'ailleurs, nos parents étaient du côté de l'autorité,
c'est t'y pas
effrayant?
Mais cette génération a produit les meilleurs preneurs de risque,
solutionneurs et inventeurs. Les dernières 50 années ont été une
explosion
d'innovations et d'idées nouvelles.
On avait la liberté, la responsabilité de nos succès, ainsi
que celle de
nos défaites.
Le plus important, c'est qu'on a appris à vivre avec tout çà.
- Chacun
de nous a essayé de transmettre ces valeurs aux enfants
avec nos personnalités et sensibilités.
Avec l’expérience
dans le rétro je me rappelle toujours cette épitaphe
de J.F.K qui s’adressant au peuple américain il disait " Vous
demandez toujours ce que l’ Amérique fait pour vous et
je vous demande que faites- vous, Vous pour l’Amérique
? " et une devise de Marc Aurèle que j’ai fait mienne" Je
m’éveille pour faire ma tâche d’homme " ,
tout simplement.
ifoksacontinu
Félicitations, car tu es de ceux là.
S.T.P. pour ne pas oublier, transfère ces quelques lignes à quelqu'un( copier- coller ou un lien)qui comme nous, a eu la chance de grandir
avant que les avocats et le gouvernement se mettent à réglementer nos vies...
pour notre bien parait -il??? Agissons pour préserver notre planète bleue. Il est toujours temps.
- Ce document est "une facture morale établie en 2001. " Mandatez - là auprès de vos amis (es), vous éviterez ainsi des intérêts moratoires" qui porteront atteinte à votre budget et à votre liberté de penser... tout simplement JS, vendredi, 03-Mar-2006
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